Interview – Olivier de Fougeroux, Directeur Général du Groupe Finaxim
Olivier DE FOUGEROUX est le Président Directeur Général du groupe FINAXIM. Nous lui avons demandé de définir la raison d’être de l’entreprise et sa vision du groupe à moyen terme. Un entretien captivant avec une personnalité convaincue depuis longtemps de l’intérêt pour les PME/ETI d’externaliser les fonctions support de l’entreprise.
Pour Olivier DE FOUGEROUX, le travail à temps partagé entretient un cercle vertueux, une forme de partenariat gagnant-gagnant entre le consultant externalisé et l’entreprise qui fait appel à son savoir-faire.
Olivier DE FOUGEROUX, pouvez-vous nous dire ce qui vous a amené chez FINAXIM, le leader du travail à temps partagé en France ?
Olivier DE FOUGEROUX : Une forte conviction tout d’abord. Je suis persuadé depuis longtemps que le travail à temps partagé est une forme d’emploi qui profite pleinement à l’entreprise qui décide de faire appel à un expert. Elle est source d’agilité et permet de travailler avec les meilleurs experts.. Pour le consultant, c’est la liberté d’exercer son activité dans le cadre d’une relation voulue et non contrainte : il me semble que c’est la forme la plus aboutie de l’indépendance et la plus stimulante intellectuellement. C’est un modèle vertueux : l’expert externalisé, qui ne bénéficie pas du statut sécurisant d’un CDI, doit rester au top dans son métier, techniquement et humainement. L’entreprise bénéficie elle d’une compétence pointue dans le cadre d’une relation « neutre » où la communication est directe, sans filtre. Un gage pour établir un diagnostic juste de la situation dans l’entreprise.
Entrepreneur dans l’âme, j’ai créé, après quelques expériences, un cabinet de conseil auprès des entreprises. Je travaillais déjà en temps partagé chez les clients, mais sans en connaître la dénomination :-)). Persuadé de l’intérêt de cette forme d’emploi, j’ai cherché logiquement à me rapprocher des acteurs de ce marché, et je me suis tout naturellement tourné vers le leader, FINAXIM. J’ai donc rencontré Emmanuel DE PRÉMONT (son fondateur) et nous nous sommes associés
Quel est le positionnement de FINAXIM ?
Comment voyez-vous « Le FINAXIM de demain » ? :
La dimension humaine du réseau est très importante. Un consultant qui preste en temps partagé chez un client peut recommander un autre membre du réseau parce que son client a identifié un besoin sur une autre compétence.
Je souhaite un réseau d’affaires diversifié. D’abord, parce que nous croyons à la diversité d’expertises du fait des différents métiers que nos consultants exercent. Nos concurrents directs sont plus des spécialistes de certaines fonctions support, mais ne couvrent pas l’ensemble des fonctions supports comme nous le faisons. Ensuite, parce que nous sommes un réseau national qui a vocation à avoir des relais physiques dans les grandes métropoles (Lyon, Lille, Nantes). Enfin, ce sera un réseau encore plus digital pour gagner du temps sur les tâches administratives et libérer nos experts externalisés de ces contraintes, leur permettant d’être encore plus disponibles chez leurs clients.
Actuellement, nous sommes engagés dans un process de certification QUALIOPI pour évaluer la qualité des formations que nous dispensons auprès des entreprises, dédiées à l’apprentissage de nouvelles compétences – FINAXIM propose un catalogue de formation -. Cela va nous permettre de progresser et d’élever notre niveau d’exigence.
Le contexte actuel très particulier marqué par un manque de visibilité ne fait-il pas du temps partagé une opportunité pour les entreprises ?
Dans les pays anglo-saxons, une proportion importante de travailleurs sont des indépendants, 50% aux Etats-Unis, 35% en Angleterre. En France, nous sommes encore loin de ces chiffres, mais la croissance du temps partagé est exponentielle…